Chronologie
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l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
Sachez apprécier et consommer avec modération
Mention légales • Crédits • Cookies
Une seconde vente aux enchères a lieu à Hong Kong en 2015 avec des millésimes mythiques, des magnums et cette fois, des vins faits par David Croix, des 2005, des 2009… Le passé a rejoint le présent et trace désormais l’avenir.
La Maison reste confidentielle, grandir n’a jamais été sa vocation. Carel Voorhuis succède en octobre à David Croix. Le chemin tracé par la Maison depuis son origine reste le même, tout en poursuivant le travail mis en œuvre depuis 2002.
Ann Colgin, qui a travaillé chez Sotheby’s, organise une vente aux enchères à New-York. La passion, la notoriété et le marché sont réunis en un même lieu, la vente connaît un grand succès.
David Croix devient officiellement directeur de Camille Giroud.
David met en route beaucoup de chantiers. Les achats de raisins sont revus et les nouveaux contrats avec les viticulteurs envisagés dans la durée. Les vignes de la Maison sont suivies au plus près. Le choix des appellations est repensé : les Chambertin, Clos-de-Vougeot, Vosne-Romanée, Meursault, Pommard, Corton-Charlemagne…ainsi que les climats retrouvent leur place dans la Maison.
Une nouvelle cuverie voit le jour avec thermorégulation, table de tri, égrappoir, petites cuves en inox, pressoir pneumatique. La cave est réaménagée, un inventaire précis des centaines de milliers de bouteilles est fait.
La vinification et l’élevage redonnent leur noblesse aux terroirs. Le style des vins s’efface devant la pureté, la droiture et la typicité des vins.
Les bouteilles d’anthologie, les grands crus, les raretés, les 47, les 49, les 59… ne bougent pas de la cave. Chaque année, une sélection pointue de millésimes, des premiers crus, des 76, des 78, des 85… est vendue telle une collection.
Ann Colgin, Joe Wender et quelques amis investisseurs et amateurs de millésimes anciens, décident de reprendre Camille Giroud.
Ils souhaitent perpétuer la tradition maison et rester à distance. Becky Wasserman est nommée Gérante. David Croix, jeune oenologue de 23 ans, intègre la Maison en juillet.
Bernard et François, usés par les efforts et affaiblis par les investissements, n’arrivent pas à redresser la Maison.
La vente est décidée. N’imaginant pas céder leur Maison traditionnelle à de gros metteurs en marché qui dilapideraient le trésor de la cave, ils confient la vente à Becky Wasserman.
Pour pallier aux graves difficultés économiques de la Maison, Bernard et François, rompant avec la tradition familiale, abandonnent l’achat de vins et démarrent progressivement l’achat de raisins.
Bernard et François Giroud achètent une première vigne à Beaune, en Premier Cru Aux Cras.
Les deux frères achètent deux autres vignes à Beaune, en Premier Cru Les Avaux et en Bourgogne Hautes-Côtes de Beaune Au Crétot.
Au cours de son annuel Bouilland Symposium, Becky Wasserman fait découvrir la Maison Camille Giroud à Ann Colgin et Joe Wender, grands vignerons américains, amateurs d’art et de millésimes anciens.
Becky Wasserman, américaine installée en Bourgogne depuis 1968, devient l’importatrice exclusive de la Maison Camille Giroud aux États-Unis.
Lucien décède à 86 ans. Bernard et François se retrouvent seuls aux commandes.
Faute de place pour les vins de plus en plus nombreux dans la cave, Lucien quitte l’avenue du 8 septembre 1944 pour la rue Pierre Joigneaux. La Maison est désormais constituée d’un bel ensemble du xixe siècle avec une cour fermée et son bâtiment d’exploitation, des vastes caves et une petite maison d’habitation cossue.
Ces années marquent une nouvelle époque : la viticulture s’est éloignée lentement mais sûrement du négoce. Désormais, beaucoup de vignerons produisent, vinifient et vendent seuls. Le négoce a perdu sa toute puissance commerciale. Les Maisons historiques se sont resserrées en une famille étroite et soudée. La Maison Camille Giroud traverse ce bouleversement fidèle à elle-même.
Le seul temps qui compte est celui qui passe à la cave.
Mais la Maison somnole et les ventes sont atones, le trésor de guerre des Giroud dort dans la cave et rapporte peu.
Lucien, fils cadet de Camille, reprend la Maison à la mort de son père. La tradition familiale reste inchangée. Un drôle de paradoxe devient la devise de Lucien :
« Toujours acheteur, jamais acheteur ».
En effet, Lucien achète seulement les vins que son fin palais de dégustateur juge bons pour la garde et avec un supplément d’âme pour affronter le temps. Sinon, il les refuse.
Le temps devient la signature de la Maison.
Contrairement à bien d’autres négociants, Camille Giroud n’achète que des moûts et des vins finis. Il mise sur son talent d’éleveur pour asseoir la notoriété de la maison.
Les vins qui descendent en cave pour y séjourner de longues années, voire des décennies, ont du corps et de la force.
Camille Giroud, son épouse et leurs trois enfants, Léon, Lucien et Ginette, s’installent dans une belle demeure boulevard du Maréchal Joffre.
1903
La Maison prend le nom de Camille Giroud
et s’installe avenue de la Gare à Beaune.
Camille Giroud, originaire de Suisse, épouse Mademoiselle Deschamps. Elle est la fille d’une famille historique de tonneliers et de négociants de Beaune.
Camille reprend alors une petite maison de négoce familiale qu’il rebaptise Maison Giroud Deschamps.
Becky Wasserman, américaine installée en Bourgogne depuis 1968, devient l’importatrice exclusive de la Maison Camille Giroud aux États-Unis.
Lucien décède à 86 ans. Bernard et François se retrouvent seuls aux commandes.
Ann Colgin, qui a travaillé chez Sotheby’s, organise une vente aux enchères à New-York. La passion, la notoriété et le marché sont réunis en un même lieu, la vente connaît un grand succès.
David Croix devient officiellement directeur de Camille Giroud.
Une seconde vente aux enchères a lieu à Hong Kong en 2015 avec des millésimes mythiques, des magnums et cette fois, des vins faits par David Croix, des 2005, des 2009… Le passé a rejoint le présent et trace désormais l’avenir.
La Maison reste confidentielle, grandir n’a jamais été sa vocation. Carel Voorhuis succède en octobre à David Croix. Le chemin tracé par la Maison depuis son origine reste le même, tout en poursuivant le travail mis en œuvre depuis 2002.
David met en route beaucoup de chantiers. Les achats de raisins sont revus et les nouveaux contrats avec les viticulteurs envisagés dans la durée. Les vignes de la Maison sont suivies au plus près. Le choix des appellations est repensé : les Chambertin, Clos-de-Vougeot, Vosne-Romanée, Meursault, Pommard, Corton-Charlemagne…ainsi que les climats retrouvent leur place dans la Maison.
Une nouvelle cuverie voit le jour avec thermorégulation, table de tri, égrappoir, petites cuves en inox, pressoir pneumatique. La cave est réaménagée, un inventaire précis des centaines de milliers de bouteilles est fait.
La vinification et l’élevage redonnent leur noblesse aux terroirs. Le style des vins s’efface devant la pureté, la droiture et la typicité des vins.
Les bouteilles d’anthologie, les grands crus, les raretés, les 47, les 49, les 59… ne bougent pas de la cave. Chaque année, une sélection pointue de millésimes, des premiers crus, des 76, des 78, des 85… est vendue telle une collection.
Pour pallier aux graves difficultés économiques de la Maison, Bernard et François, rompant avec la tradition familiale, abandonnent l’achat de vins et démarrent progressivement l’achat de raisins.
Bernard et François Giroud achètent une première vigne à Beaune, en Premier Cru Aux Cras.
Les deux frères achètent deux autres vignes à Beaune, en Premier Cru Les Avaux et en Bourgogne Hautes-Côtes de Beaune Au Crétot.
Au cours de son annuel Bouilland Symposium, Becky Wasserman fait découvrir la Maison Camille Giroud à Ann Colgin et Joe Wender, grands vignerons américains, amateurs d’art et de millésimes anciens.
Ann Colgin, Joe Wender et quelques amis investisseurs et amateurs de millésimes anciens, décident de reprendre Camille Giroud.
Ils souhaitent perpétuer la tradition maison et rester à distance. Becky Wasserman est nommée Gérante. David Croix, jeune œnologue de 23 ans, intègre la Maison en juillet.
Bernard et François, usés par les efforts et affaiblis par les investissements, n’arrivent pas à redresser la Maison.
La vente est décidée. N’imaginant pas céder leur Maison traditionnelle à de gros metteurs en marché qui dilapideraient le trésor de la cave, ils confient la vente à Becky Wasserman.
Faute de place pour les vins de plus en plus nombreux dans la cave, Lucien quitte l’avenue du 8 septembre 1944 pour la rue Pierre Joigneaux. La Maison est désormais constituée d’un bel ensemble du xixe siècle avec une cour fermée et son bâtiment d’exploitation, des vastes caves et une petite maison d’habitation cossue.
Ces années marquent une nouvelle époque : la viticulture s’est éloignée lentement mais sûrement du négoce. Désormais, beaucoup de vignerons produisent, vinifient et vendent seuls. Le négoce a perdu sa toute puissance commerciale. Les Maisons historiques se sont resserrées en une famille étroite et soudée. La Maison Camille Giroud traverse ce bouleversement fidèle à elle-même.
Le seul temps qui compte est celui qui passe à la cave.
Mais la Maison somnole et les ventes sont atones, le trésor de guerre des Giroud dort dans la cave et rapporte peu.
Lucien, fils cadet de Camille, reprend la Maison à la mort de son père. La tradition familiale reste inchangée. Un drôle de paradoxe devient la devise de Lucien :
« Toujours acheteur, jamais acheteur ».
En effet, Lucien achète seulement les vins que son fin palais de dégustateur juge bons pour la garde et avec un supplément d’âme pour affronter le temps. Sinon, il les refuse.
Camille Giroud, originaire de Suisse, épouse Mademoiselle Deschamps. Elle est la fille d’une famille historique de tonneliers et de négociants de Beaune.
Camille reprend alors une petite maison de négoce familiale qu’il rebaptise Maison Giroud Deschamps.
1903
La Maison prend le nom de Camille Giroud
et s’installe avenue de la Gare à Beaune.
Contrairement à bien d’autres négociants, Camille Giroud n’achète que des moûts et des vins finis. Il mise sur son talent d’éleveur pour asseoir la notoriété de la maison.
Les vins qui descendent en cave pour y séjourner de longues années, voire des décennies, ont du corps et de la force.
Camille Giroud, son épouse et leurs trois enfants, Léon, Lucien et Ginette, s’installent dans une belle demeure boulevard du Maréchal Joffre.
Le temps devient la signature de la Maison.
T. 03 80 22 12 65 • contact@camillegiroud.com
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